Dès l'enfance Dominique William LEDUC évolue dans un climat favorable à l'art : la collection familiale compte plusieurs toiles et dessins de très haute qualité. Sa grand-mère maternelle, aquarelliste de talent, veille à ses premières esquisses dès qu'elle remarque son attirance pour le maniement des crayons et des pinceaux. Encore adolescent, admis comme copiste au Musée du Louvre, il reproduit des œuvres qui, déjà marquent sa prédilection pour une lumière veloutée, chaude et intense : Murillo, Fragonard. Peu tenté par l'enseignement académique, il travaille sa technique en étudiant les œuvres des grands paysagistes du XXème siècle : Corot, Monet et la technique impressionniste détermine son orientation stylistique initiale. Dès l'âge de vingt ans, il est présenté dans plusieurs galeries parisiennes et étrangères. Il obtient sa première reconnaissance officielle en recevant le grand prix Versailles du Conseil Général au salon de Versailles 1972. Le Général d'Armée André LORANT - Inspecteur général des Armées - Gendarmerie Nationale (2000)
Aquarelliste accomplie qui lui prodigue ses premières leçons dès l'âge de 12 ans
Admis comme copiste adolescent, il étudie Murillo et Fragonard
Corot, Monet et Sisley déterminent son orientation initiale
XVIIe et XVIIIe siècles : Boucher, Fragonard
J'ai eu la chance de pouvoir m'initier à la pratique de la peinture très tôt : j'avais à peine douze ans quand ma grand-mère m'a donné mes premières leçons. C'était une aquarelliste accomplie qui peignait "sur le motif", dans la campagne mayennaise. J'étais captivé par la fluidité avec laquelle, en quelques coups de pinceaux, un paysage prenait forme. (...) Dans l'atelier d'Yves Brayer, que j'ai fréquenté quelques fois, je fus rebuté par le fait que pas mal d'élèves reproduisaient servilement le style du maître. J'avais envie de plus d'indépendance. C'est en découvrant le Musée du Louvre et tous les copistes qui peignaient devant les tableaux des grands maîtres que j'ai compris ce qu'il fallait que je fasse. Dominique William LEDUC
La peinture des XVIIe et XVIIIe siècles de l'école française : Boucher, Fragonard... Les portraits exercaient sur moi une véritable fascination : le regard, l'illusion de vie qui en émanait. Ce qui me frappait dans les "portraits de fantaisie" de Fragonard, c'était la liberté de la touche, l'épaisseur de l'empâtement. J'avais appris que la peinture était affaire de fluidité, de glacis aussi fins que possible, minutieusement appliqués - l'idéal des hollandais, en fait -, et, d'un seul coup, je me rendais compte que certains peintres n'avaient pas hésité à étaler sur la toile de la bonne couleur grasse - comme aurait dit Delacroix. Pendant à peu près deux ans, je suis allé au Louvre pour copier ce qui m'intéressait le plus : des Fragonard notamment. Dominique William LEDUC
Suivant les traces de sa grand-mère, le jeune artiste sillonne la campagne mayennaise, travaillant "sur le motif" en toutes saisons, captant la lumière et les couleurs des paysages français.
J'ai fait ce que ma grand-mère avait fait : je me suis mis à sillonner la campagne de la Mayenne. Je travaillais aussi bien sous la neige qu'en plein été, au beau milieu des champs d'orge ou dans les vergers, en fait, dès que j'avais des vacances scolaires. Je cherchais des sujets rappelant ceux que j'avais vu chez Sisley : des pommiers en fleur, une vieille maison avec un toit de tuiles, des peupliers argentés dont le feuillage semblait insaisissable... Dominique William LEDUC
Cette première période de formation révèle déjà les qualités qui feront le succès de Dominique William LEDUC :
Refus de copier servilement un maître, recherche de sa propre voie
Apprentissage au contact des grands maîtres au Louvre
Pratique intensive en pleine nature, en toutes saisons
Grand Prix dès 22 ans, expositions dans les galeries parisiennes